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  • Photo du rédacteurVincent Brémond

Pourquoi choisir la Race Across France comme première expérience d’ultra distance ?

Dernière mise à jour : 5 avr. 2022

C’est une très bonne question! Tout d’abord parce que c’est une épreuve de cyclisme, mon sport de prédilection que j’ai commencé en 1988 à 9 ans. Même si j’ai arrêté à plusieurs reprises la pratique du cyclisme en compétition, les épreuves longues distances m’ont toujours intrigué. Adolescent j’ai découvert, pendant des vacances à Embrun, le triathlon longue distance où j’ai pu aller encourager les participants. Plus tard, j’ai découvert le Paris-Brest-Paris. C’était pour moi insurmontable de faire ce périple à vélo! Après avoir arrêté la compétition et la pratique du cyclisme pour finir mes études, j’ai cherché des épreuves longue distance à vélo et je suis tombé sur une épreuve aux USA ! Bien plus tard, j’ai repris la pratique du cyclisme en compétition. J'ai voulu m'inscrire à l'épreuve Bordeaux Paris (remise au goût du jour). Hélas cette course s'est arrêtée avant! J’avais donc toujours cette attirance pour la longue distance sans trouver d’information sur le sujet. C’est là que je me suis rappelé de cette épreuve américaine dont j’avais entendu parler. Je suis retourné sur le web pour rechercher des informations. En 2015 je suis tombé sur un article parlant d’Arnaud Manzanini, un participant français qui se préparait pour cette épreuve ! L’article avait pour sujet sa tentative de record de la traversée de la France d’Ouest en Est puis du Nord au Sud. Ce record était surtout l'occasion de se préparer à sa traversée des USA sur la RAAM (Race Across América).




Quelle épreuve ! Quel défi ! Quelle aventure ! C’était donc 5 ans avant ma première RAF et à ce moment je me suis renseigné pour savoir comment se qualifier pour participer à cette épreuve ! J’avais trouvé les épreuves qualificatives et commençais à me projeter dans ce défi suite à une lourde chute sur une compétition qui m’a contraint à rester 3 jours en observation à l’hôpital !Des pertes d'équilibre m'ont touchées pendant de nombreux mois ne me permettant pas de poursuivre la saison. Fin 2015, je n’ai pas renouvelé ma licence car je venais de me casser la main ! Et j’ai fini par mettre de côté mon vélo. Mais lorsque Arnaud Manzanini a importé l’épreuve et a créé la RAF, j’ai décidé de reprendre le vélo dans l’optique de prendre le départ de la première édition en 2018. Donc en cours d’année 2017, après quasiment 3 ans sans vélo, l’idée était de reprendre progressivement et de tenter une qualification à la RAAM. C'était l'occasion de vivre un projet hors norme avec mon père. C’était important de partager ça avec lui car le temps nous avait beaucoup éloigné et l'heure de sa retraite approchait. C’était donc le bon moment de se retrouver!!! On se retrouvait toujours autour du sport ou du voyage, lui qui courrait des marathons et qui m’a fait découvrir l’Inde lors d’un de ces voyages professionnels. Malheureusement, la maladie en a décidé autrement ! Je n’avais pas encore réellement repris lorsque son cancer a été diagnostiqué. Je ne lui ai, d'ailleurs, jamais parlé de ce projet durant ces trois dernières années de vie. 2018 devait être ma première participation à la RAF et finalement cela restera l’année où j’ai perdu mon père, vaincu par cette terrible maladie. J’ai mis plus d’un an après son départ pour retrouver l’envie de vivre et en septembre 2019 j’ai décidé de faire la RAF mais sans chercher à aller jusqu’à une RAAM. Durant cette année, je voulais rendre hommage à mon père. J’avais pour idée de faire un aller-retour sur sa tombe à vélo pour une distance de 500 Km mais je ne l’ai pas fait. J’avais tellement peur de ne pas y arriver. Je n’aurais pas digéré de lui faire offense au lieu de lui faire honneur.




L’ultra distance oui mais ça sera seul et pas en équipe car ça sera sans lui !

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