
Rouler pour rendre hommage, Se confronter a son histoire pour se Rencontrer soi...
Retour aux Sources
LA TRACE
3 100 Km
25 500 m de dénivelé
3 pays traversés :
FRANCE, ESPAGNE et MAROC
LE TEMPS
Un voyage de 12 jours,
en plein hiver 2022
LE POURQUOI
Partir à la rencontre de l'histoire de ma famille et rendre hommage à mon père
L'ESSENCE
Des tempêtes, des rires, des imprévus, et surtout une leçon : avancer malgré tout.

Retour aux sources, c’est bien plus qu’une aventure, c’est un voyage intime.
Mon but : Offrir à mon père le plus bel hommage possible.
Mon objectif : Rejoindre, sur mon vélo, les lieux où il a vécu, là où tout a commencé.
Le Maroc a vu naître mon père et y retourner à vélo depuis la France, c’était bien plus qu’un simple itinéraire : c’était refaire le chemin inverse de notre histoire, comme pour renouer avec une part de moi-même. Alors j’ai roulé, 3100 kilomètres portés par sa mémoire, sa force et son absence. À chaque coup de pédale, il était là, dans le vent, dans le silence, dans ces paysages qui semblaient me murmurer son souvenir.
Mais rendre hommage n’est jamais un long fleuve tranquille. Il y a eu les galères, les crevaisons, une nuit d’attente devant un magasin fermé, les tempêtes à contourner, les kilomètres avalés pour rattraper le temps, jusqu'à 600 Km sur une étape. Pourtant, dans chaque difficulté, il y avait aussi un peu de lumière : Celle de sa présence, discrète, bienveillante, sur la route comme dans ma vie.
Il y avait cette impression tenace de ne jamais en faire assez, de ne jamais vraiment être à la hauteur de l’hommage que je voulais lui rendre. Dans la douleur, il y avait pourtant la beauté.
Dans chaque détour, un souvenir.
Dans chaque obstacle, une leçon.
Dans chaque rencontre, une lumière.
Car au fond, ce voyage n’était pas seulement un défi sportif. C’était une traversée intérieure, un dialogue silencieux avec mon père, un fil invisible tendu entre lui et moi, entre la route et la mémoire, entre la perte et la transmission. Chaque coup de pédale devenait alors une façon de continuer à faire vivre ce qu’il m’a laissé :
La force d’avancer, malgré tout.

À chaque coup de pédale entre Paris et Casablanca, j’écrivais à mon père, sur cette route devenue mémoire.
