De la performance à la vie ordinaire...
- Vincent Brémond

- 3 janv. 2022
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 oct.
Après la saison de Juniors deuxième année et l’incompréhension du championnat régional, il m’est apparu évident qu’il y avait un choix à faire entre sport et étude. Cela sera ma dernière année dans la performance! Après une année senior et des études secondaires en parallèle, j’ai fini par arrêter la compétition et même le vélo, sans les résultats en course j'avais plus le même plaisir.
J’avais l’impression d’avoir fait le tour et 5 ans d’étude en alternance s’ouvraient à moi avec beaucoup de temps de transport (3h30 par jours). Je n’aurai pas d’espace pour m'entrainner. Et sans compétition le vélo n’avait pas de sens à ce moment de ma vie ! J’ai donc fait le choix d’arrêter le cyclisme et je me suis investi dans le monde associatif.
J’ai eu la chance d’encadrer des groupes de jeunes. Ce sont des années incroyables de partage et d’ouverture aux autres. J’ai vu des jeunes qui avaient d’autres ambitions que la performance sportive. Certains cumulaient sport et engagement associatif. Je crois que j’étais admiratif de ces enfants qui étaient plus engagé que moi à leur âge. J’ai pu aider à la construction de plusieurs projets dont certains humanitaires à l’étranger. J’ai vu des jeunes grandir et même revenir changés. Cela a fait évolué ma vision du monde, trop étriqué et centralisé sur la performance et sur la France. Du coup j'ai commencé a penser voyage, a rêver plus loin.
Quelques années après la fin de mes études, j’ai repris la compétition car je voulais retrouver le contact avec le vélo. Le vélo je l'aimait, la compétiton et la performance était la seule façon d'en faire que je connaissais. J’ai repris, arrêté, repris ... le monde des courses ne me convenait plus. Mais mon amour du vélo n’est jamais totalement parti, je n’avais plus les mêmes envies de pratique. Prendre la voiture rouler 45 minutes à 1 heure pour aller chercher un dossard, préparer le vélo et s’échauffer devener de plus en plus pesant et même a devenir vide de sens pour moi. Au final une course commence au mieux 2 heures après être parti de chez soi ! Mais je ne savais pas comment pratiquer différemment, et j'avais toujours ce reve de retrouver le même plaisir pris que lors de mes jeunes années.
À la fin de mon engagement associatif, je suis partie découvrir l’Amérique du Sud. Un billet simple pour Rio, un ami et une seule ambition: Arriver à Lima. C’était en Septembre et Octobre 2008. Ce voyage m’a changé, la découverte du Brésil, du Paraguay, de la Bolivie et du Pérou m’a ouvert définitivement au monde. Ça m’a donné l’envie de voyager, d’aller voir les gens, de découvrir leurs rites, leurs coutumes et découvrir des paysages différents. Ce voyage m’a bousculé, m’a changé!!! Pourquoi se limiter à la France alors qu’il y a gens différents, au-delà de nos frontières, qui apportent tant de questionnements et qui nous font tant grandir.















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